Les Ambitieux

Jeune, notre sensibilité est souvent à fleur de peau. Quand on aime, on adore. Quand on n’aime pas, on déteste. Pour ma part, je pouvais vivre un torrent d’émotions juste en lisant un roman. Cette sensibilité fait vivre l’ivresse mais parfois aussi des inconforts. En vieillissant, j’ai perdu une grande partie de cette sensibilité, ce qui me permet de faire plus de discernement et être plus concentré sur mon travail. Ça me permet aussi d’être plus attentif aux besoins des autres. Pour cet épisode spécial de fin d’année, j’avais envie de revisiter cette sensibilité perdue. J’avais en tête de relire "La route d’Altamont" de Gabrielle Roy qui m’avait tant bouleversé quand je l’avais lu un peu plus jeune. Cependant, ça ne s’est pas passé comme prévu. L’émotion n’était plus au rendez-vous Bref, la sensibilité, ça ne se commande pas comme ça. Au final, cet épisode se veut un exercice pour tenter de retrouver cette sensibilité. L’exercice tourne autour d’un paragraphe tiré de "La route d’Altamont" et aussi d’une phrase de la chanson "Mistral Gagnant" de Renaud. L’expérience proposée est de partir de l’infiniment petit pour parvenir à l’infiniment grand. Pour cet épisode spécial, il n'y a pas d'ordre du jour

Avez-vous déjà eu un mentor ou avez-vous déjà été mentor vous-même? Qu'est-ce que cette relation unique vous a apporté? Quelle est la différence fondamentale entre le coaching et le mentorat? Dans cet épisode, nous explorons ces questions à travers le livre One Minute Mentoring. Mon invitée est Catherine Légaré, entrepreneure passionnée et fondatrice d’Academos.qc.ca, une plateforme innovante qui met en relation des jeunes de 14 à 30 ans avec des mentors pour les aider à construire leur avenir. Academos est devenu un outil indispensable dans ma pratique de conseiller d'orientation. Catherine ne s'arrête pas là : avec Elo Mentorat, elle propose aussi des solutions adaptées aux adultes et aux ressources humaines. Dans cet épisode, elle nous partage sa vision du mentorat, ses bénéfices et ses défis. Elle fait même la démonstration d’un premier échange entre un mentor et un mentor pour vous donner un aperçu concret de ces relations transformatrices. Ordre du jour 0m23: Introduction 13m45: Présentation du livre 20m40: Un récit de mentorat 33m47: Le modèle M.E.N.T.O.R 40m24: Échange avec Catherine Légaré 49m41: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Pour atteindre des objectifs comme la recherche d’un emploi ou le développement d’affaires, disposer d’un bon réseau est souvent incontournable. Ne pas en avoir peut constituer un réel obstacle. Heureusement, il est toujours possible de bâtir son propre réseau. Mais comment s’y prendre ? Beaucoup de mes clients se sentent inconfortables ou commettent des erreurs qui les empêchent d’atteindre leurs objectifs. Plutôt que de partir à froid et d’approcher des personnes inconnues, une meilleure stratégie consiste à miser sur son réseau existant. En adoptant une approche directe mais diplomate, centrée sur la valeur que nous pouvons apporter, il devient possible de nouer de nouvelles relations. Cette méthode permet de rencontrer les contacts du réseau de notre réseau, créant ainsi un effet boule de neige. Avec le temps, nous élargissons naturellement notre cercle, passant de référence en référence. Si elle est bien appliquée, cette boucle peut devenir infinie. Ayant lu plusieurs ouvrages sur la prospection, je trouve que Beyond Referrals de Bill Cates se distingue par son approche originale et sa vision résolument gagnant-gagnant. Vers la fin de cet épisode, j’ai voulu mettre en pratique cette méthode avec Vincent Boutin, consultant en ressources humaines, une nouvelle personne de mon réseau. 0m23: Présentation 10m02 : présentation du livre 13m18 : Le modèle pour une culture de référence 18m36: La demande de référence 31m20: L'introduction à la personne référée 36m48 : La prise de contact 45m59: Exercice avec Vincent Boutin 53m59 : Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Les courriels font partie intégrante de notre vie au travail.   Bien qu’ils apportent de nombreux avantages dans nos communications, ils s’avèrent aussi une grande source d’irritants.   Il y a les messages inutilement longs et pour lesquels il est difficile de comprendre ce qui est attendu de notre part.   Il y en a d’autres qui auraient mérité de faire l’objet d’un échange de vive voix générant un grand lot d’émotions.   Cette épisode se veut une suite de l’épisode précédent sur les communications efficaces au travail. 0m23: Présentation 17m51 : présentation du livre 20m30 : Le titre et le message du courriel  35m51 : Les envois de courriel à plusieurs 43m55 : Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

La communication est au centre de notre travail et même de notre vie en général. Quand nous parlons de communication, nous faisons souvent référence à une communication relationnelle pour mettre l’autre en confiance ou une communication inspirante suscitant des grandes émotions. Nous oublions souvent la communication opérationnelle qui consiste de manière claire et directe à exprimer un message. La conséquence de négliger ce volet? Des pertes de temps. De la confusion. Des erreurs. Combien de réunions pourraient être évitées ou du moins écourtées si à la base, les équipes savaient se doter des bons mécanismes de communication? Puisque ce sujet revient souvent dans mes démarches de coaching, j’ai décidé de concevoir un épisode spécifique sur le sujet avec le guide pratique The First Minute de Chris Fenning. Une minute est suffisante pour bien mettre la table et orienter la suite d’un échange. Cet épisode peut être vu comme la première partie du sujet de la communication efficace en milieu de travail. L’épisode suivant portera sur les courriels efficaces avec Effective Emails, un autre livre de Chris Fenning. 0m23: Présentation 14m01 : présentation du livre 16m28 : Le cadre d'une échange efficace (15 premières secondes) 26m00 : Le sommaire structuré d'un échange efficace (45 secondes suivantes) 37m51 : Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Lorsque nous souhaitons entrer en contact avec un haut dirigeant pour lui proposer des services, il est important de réfléchir avant tout à notre posture. Si nous adoptons une approche de vendeur qui étale des avantages, nous risquons d’avoir peu de crédibilité et être ignoré. Pour être invité à la table des décisions, il est important de savoir se présenter comme un partenaire stratégique. Devenir un partenaire stratégique comporte plusieurs avantages. Il y a une confiance qui s’établit. La relation passe à un autre niveau. Les possibilités deviennent beaucoup plus nombreuses. Nous sommes en train de bâtir possiblement sur du long terme. Toutefois, notre place à cette table doit être pleinement mérité. Cela signifie démontrer rapidement la valeur que nous pouvons apporter. Ayant lu plusieurs ouvrages sur le sujet, j’ai décidé d’aborder le livre A Seat at the Table de Marc Miller qui m’apparait très complet. Afin de ne pas seulement demeurer dans la théorie, j’ai demandé à Chantal, ancienne VP RH d’une grande organisation de se prêter à un exercice pratique avec moi. J’ai tout enregistré pour pouvoir en faire profiter les auditeurs du balado. Ordre du jour 0m23: Introduction 19m01: Présentation du livre 22m12: État d'esprit du partenaire stratégique (plus qu'un vendeur) 27m51: Matrice stratégique 37m38: FOCAS (Fact, Objective, Concern, Anchor, Solution) 52m04: Présenter des recommandations 57m33: Exercice pratique avec Chantal 1m20m07: Rétroaction de Chantal à la suite de l'exercice 1h29m29: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Developper nos compétences s’avère essentiel pour progresser dans notre carrière et s’épanouir. Toutefois, ce processus demeure un mystère en soi. Jusqu’à quel point pouvons-nous entraîner notre cerveau à devenir plus compétent face à une tâche? Le sujet a beau me passionner, je réalise en lisant le tout nouveau livre du professeur de l’UQAM Steve Masson comment j’ai entretenu de fausses croyances depuis longtemps. Par exemple, le cerveau en lui-même n’a rien d’un muscle qu’on entraîne. C’est beaucoup plus complexe. Est-ce qu'il est vrai que la meilleure façon d'apprendre est d'en faire soi-même la découverte de ce savoir? Dans cet épisode, j’aborde 6 principes qui vous aideront à développer vos propres compétences ou celles des apprenants autour de vous. Il sera question de mémoire de travail et du contrôle inhibiteur ou dit autrement comment activer certains automatismes et en désactiver d’autres. Steve est mon invité et il vient échanger avec nous à ce sujet. Je me prête moi-même à une expérience du développement des compétences par une démarche personnelle. Je me suis donc demandé comment ce livre peut m’aider à développer ma compétence de la prospection, mon objectif d'ici octobre 2025. Ordre du jour 0m23: Introduction 14m34: Présentation du livre 20m29: Vision d'ensemble pour le livre 24m30: Mémoire de travail (4 principes) 53m40: Contrôle inhibiteur (2 principes) 1h06m25: Échange avec Steve où on remet en question plusieurs mythes et où on fournit des pistes concrètes sur l'apprentissage 1h25m33: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Parfois, nous en venons à croire qu’avec certaines personnes, il est tout simplement impossible de parvenir à des ententes. La personnalité ou la situation s’avère un obstacle beaucoup trop imposant à surmonter.   William Ury s’est fait d’abord connaître par son livre Getting to Yes en 1981 qui fut co-écrit avec Roger Fisher, un juriste. Leur livre est devenu une référence en matière de négociation dans une optique gagnant-gagnant. C’est à eux que nous devons le terme BATNA ( Best Alternative to a negotiated agreement)   William Ury est reconnu pour avoir travaillé avec le pentagone dans leur résolution de conflits politiques. Il a joué un rôle central dans les dossiers les plus chauds en Afrique.   Plusieurs critiques reprochèrent au livre Getting to Yes de présumer que les partis impliqués dans la négociation partaient de bonne foi. Que faire lorsque nous devons négocier avec une personne particulièrement fermée?   Dix ans plus tard, William Ury a publié Getting Past No en réponse aux commentaires. J’ai donc décidé de traiter de Getting Past No dans cet épisode qui m’apparaît encore plus complet que le premier livre Getting to Yes.   Le livre propose 5 stratégies de manière détaillée: Aller au balconFaire un pas du côté de l’autreRecadrerOffrir un pont doréUtiliser son pouvoir pour éduquer À la suite de la publication de mon guide Relations difficiles au travail?, j’ai décidé de me spécialiser encore davantage sur le sujet afin d’approfondir mon offre de services (conférence formation coaching).   Je suis donc toujours à la recherche de livres autour de cette thématique. Parmi le très grand nombre de livres consultés jusqu’à maintenant, Getting Past No s’est imposé tout en haut de la pile. 0m23: Présentation 8m45 : présentation du livre 12m50 : La vision de William Ury en matière de collaboration 29m59 : Les 5 grandes stratégies de Getting Past No 1h03m18 : Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Il est parfois difficile de se comprendre les uns les autres comme si chacun provenait de différentes planètes. Il est tentant d'en conclure que ceux qui ne pensent pas comme nous, sont simplement idiots. Le modèle de couleurs est devenu très répandu et utilisé dans les organisations, car il permet de comprendre rapidement ces divergences. En psychologie, la mesure de la personnalité est d'une grande aide sur ce plan. En matière de mesure, il existe deux grandes approches soit l'approche par type et l'approche par trait. L'approche par type à déjà des profils établis. Le modèle des couleurs est représentatif de cette approche, car il comporte 4 possibilités. Même s'il est possible de combiner 2 ou 3 couleurs pour un profil, la variété des profils se retrouve vite limitée. De son côté, l'approche par trait permet de pouvoir mieux tenir compte de la complexité d'une personnalité, car elle implique un grand nombre de composantes pouvant être mises en relation et tenant compte du degré d'intensité de chacune des échelles. Dans cet épisode, j'avais envie de parler du modèle des couleurs avec le livre Surrounded by Idiots, mais aussi d'aborder ces deux grandes approches de manière générale. Pour explorer l’approche par trait, nous allons parler du test Atman. Marie-Christine Drolet, présidente d'Atmanco et Christine Chartrand, vice-présidente des services de consultation sont mes invitées. Ensemble, nous effectuons un exercice sans s'être consulté à l'avance d'établir des correspondances entre le modèle des couleurs et celui d'Atman. 0m23: Présentation 21m54 : présentation du livre 26m41 : les 4 couleurs plus en détail 56m30 : Exercice avec Marie-Christine Drolet et Christine Chartrand de AtmanCo 1h07m51 : D'autres exercices de correspondance avec le modèle des couleurs 1h17m29 : Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Loin de moi de prôner la violence en intervention, car il y a bien une bonne raison que des thérapies comme le cri primal a disparu du paysage, malgré une forte popularité dans les années 70. En plus de ne pas avoir fait leur preuve scientifiquement, ces mouvements ont connu des dérives importantes. Arthur Janov qui est à l’origine du cri primal est décrit par plusieurs comme un être imbu de lui-même et prônant une vision dogmatique. Il pourrait faire penser à un gourou. La psychologie positive qui domine le paysage de la psychologie actuelle depuis plus de 25 ans repose sur une vision beaucoup plus saine et éthique. Mais pourquoi alors parler de Janov et du cri primal? Il demeure qu’il y a certaines idées qui méritent notre attention encore maintenant. Par exemple, comment aider une personne troublée depuis l’enfance et qui en est même venue à ressentir des symptômes physiques? Malheureusement, des explications intellectuelles demeurent souvent sans effet à un sentiment de vide infini. Pour affronter un mal existentiel, il semble pertinent d’oser remonter dans l’émotion originelle et affronter ce démon au fin fond de soi. Il y a forcément un passage douloureux pour contrer une douleur profonde et des mécanismes de défense bien ancrés. Le cri primal a été d’abord conçu en réaction au manque de résultats concrets dans la psychothérapie et surtout du côté de la psychanalyse. Quelques années plus tard, Claude Allais, un praticien français a revisité la vision de Janov en parlant d’analyse primale, ce qui a donné lieu à un livre en 1980. Bien qu’il se base sur le cri primal, il sait se montrer critique envers Janov, faire preuve de plus d’humilité et amener des nuances importantes sur les pratiques à adopter. Par exemple, selon lui, l’approche doit absolument être adaptée en fonction de la personne et de son besoin. Si je ne me voyais pas parler de cri primal dans mon Balado à cause de certaines de mes valeurs, je trouvais instructif d’explorer la vision de Claude Allais. Cette démarche m’apparaissait cohérente avec la mission de Balado d’explorer des avenues inusitées pouvant être parfois déroutantes. Il demeure que le cri primal fait partie intégrante de l’histoire de l’intervention. Il est intéressant de noter que John Lennon a effectué lui-même cette thérapie, ce qui fut à l’origine de son premier album solo et a des chansons comme Mother et God. Le nom du groupe des années 80 Tears for Fears tire son inspiration d’un livre de Janov. La totalité des chansons de leur premier album (The Hurting) abordent la vision de Janov. Ce volet fera l’objet de mes réflexions personnelles. Pour cet épisode, je ne suis pas parvenu à une position claire sur les grandes questions évoquées. Je vous invite plutôt à écouter cet épisode comme un voyage en terrain inconnu. Ordre du jour 0m23: Introduction 24m01: Présentation du livre 27m54: Mise en contexte pour mieux comprendre l'analyse primale 38m55: La problématique des traumatismes selon l'analyse primale 42m50: L'isolement primal, la solution radicale au mal de vivre 57m07: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Selon une récente étude, plus de 85% des travailleurs préfèrent ne rien dire à leur patron d’un problème qui a un impact sur l’organisation. Près de 74% des travailleurs disent que les collègues sont eux-aussi au courant des problèmes affectant l’organisation, mais ces collègues préfèrent également ne rien dire. 49% des travailleurs sont inconfortables de parler en général des problèmes affectant l’organisation. Le problème n’est pas seulement hiérarchique d’un employé envers son patron. Par exemple, il peut s’agir de deux collègues qui n’osent pas s’informer de ce qu’ils savent. Pour beaucoup, dans le doute, il vaut mieux garder le silence. Imaginez maintenant le coût financier énorme du point de vue de l’organisation. L’information s’avère connue, elle est essentielle, mais elle demeure cachée. Paradoxalement, plus c’est important à savoir, moins c’est dit. Pourquoi c’est ainsi? Comment amener les gens à se révéler sans se sentir menacé? Le livre Ask de Jeff Wetzler est paru en mai 2024 et il s’est avéré une belle révélation pour moi. J’ai eu envie de le traiter aussitôt que j’ai pu en prendre connaissance. Ce livre propose un questionnement qui va en profondeur et repose sur un modèle pratique en plusieurs étapes. Les étapes de l'approche ASK: Choisir la curiositéRendre l'espace sécuritairePoser questions de qualitéÉcouter pour apprendreRéfléchir et connecter Ordre du jour 0m23: Introduction 27m11: Présentation du livre 33m38: Le problème invisible autour du silence 50m21: L'approche ASK 1h13m14: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Comment réellement développer une compétence? Comment passer d’un stade à un autre dans notre travail? Comment accéder à un rôle qui nous est encore inconnu?   Il y a absorber des tonnes de modèles théoriques à l’aide de formations et de livres. Il y a les explications fournies par des gens expérimentés. Le coaching est aussi une solution de choix.   Toutefois, il y a une limite à tous ces types d’apprentissage. Il n’y a pas l’occasion d’expérimenter concrètement.   C’est un peu comme de tenter d’apprendre à nager mais sans jamais avoir accès à une piscine.   Dans cet épisode, j’aborde les assignations à même notre milieu de travail qui auront pour objectif le développement.   Pour y parvenir, je plonge dans deux ouvrages très techniques soit Developmental Assigments et 88 Assigments for Development in Place.   Bien que ces deux ouvrages soient très courts et ressemblent plus à des fascicules qu’à des livres, ils proposent un cadre structuré avec de nombreuses pistes pour un apprentissage dans l’action. Ce contenu est vraiment unique et des plus précieux.   C’est un Balado avec beaucoup d’énumérations. Je l’ai conçu pour m’aider moi, mes collègues, mes clients qui ont à concevoir des plans de développement. Ordre du jour 0m23: Introduction 9m42: Présentation du livre 14m17: Le cadre d'apprentissage 24m24: Assignations / Défis 43m47: Compétences avec les assignations en référence 52m37: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Quand nous vivons un problème envahissant, nous en venons à nous percevoir nous-même comme le problème. « J’ai un problème avec l’alcool. Je suis donc alcoolique. »   L’effet est encore plus dévastateur, car notre identité est compromise. Il devient encore plus difficile de nous dégager du problème et de le percevoir avec du recul.   Avec l’approche narrative conçue par le travailleur social australien Michael White dans les années 80 avec son ami David Epston, nous disposons des outils nous donnant de toutes nouvelles perspectives.   Par exemple, une conversation externalisante permet de personnifier notre problème. Nous pouvons voir le problème comme s’il était une entité à part entière et en dehors de nous, ce qui le travail d’intervention beaucoup plus tangible.   Ça ressemble à un coiffeur qui souhaite une nouvelle coupe de cheveux pour lui-même et qui aurait la possibilité momentanément de sortir de lui-même pour mieux travailler sur sa propre tête.   Les outils deviennent de véritables cartes géographiques pour explorer le territoire de notre pensée et de notre émotion.   Les 6 cartes explorées dans le livre de Maps of Narrative Practice: Les conversations externalisantesLes conversations de ré-écriture (Re-Authoring)Les conversations de re-membrement (Remembering)Les cérémonies définitionnellesLes conversations de mise en lumière des exceptionsDes échafaudages pour soutenir les conversations   Mais il serait réducteur de croire que l’approche narrative se résume à une série de techniques créatives. Pour ma part, en explorant cet univers qui était encore méconnu de moi, j’ai pu découvrir une nouvelle philosophie humaniste et une profonde source d’inspiration. Ordre du jour 0m23: Introduction 12m32: Présentation du livre 22m58: Ma compréhension de l'approche narrative 28m13: Les 6 cartes de l'approche narrative 1h01m54: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Il y a la croyance qui subsiste qu’en étant très compétent, nous pourrons atteindre les hautes sphères d’une organisation. Oui, la compétence est nécessaire, mais elle ne présente seulement la première épreuve. Il faut aussi savoir bien se positionner, ce qui exige des stratégies dans la façon de gérer sa carrière. De plus, il est important de faire preuve de finesse politique en évitant des pièges qui peuvent devenir fatals. En lisant le livre The CEO Next Door, il m’est venu à l’esprit l’idée d’un triathlon. Le triathlon se compose de trois disciplines distinctes. L’athlète qui veut réussir doit s’illustrer dans trois épreuves très différentes. Cela demande de sa part à savoir s’ajuster. The CEO Next Door est un ouvrage qui m’apparaît essentiel, car il se base sur une recherche empirique. Les deux principales auteures du livre ont mené 17,000 processus d’évaluations de potentiel, dont 2,600 processus pour des postes de CEO. Il en ressort une analyse précise appuyée sur des données. Jean-Sébastien Gagné-Bisson est conseiller d’orientation et il est aussi consultant dans le domaine de l’évaluation de potentiel tout comme moi. Il est mon invité et il nous fera part de sa vision de praticien qui œuvre près du terrain. C’est Jean-Sébastien qui m’a fait découvrir ce livre. Dans mon réseau, il joue un rôle important par sa vigie et son esprit d’analyse. Je suis heureux de pouvoir faire profiter de son expertise aux auditeurs du balado. 0m23: Introduction 13m43: présentation du livre 22m06: Épreuve #1: Deviens puissant (Compétences) 29m52: Épreuve #2: Rends-toi au sommet (Positionnement) 40m50: Épreuve #3: Génère des résultats (Finesse Politique) 54m08: Jean-Sébastien Gagné-Bisson nous fait part de sa vision 1h07m37: Réflexion personnelle

Il est fréquent d’entendre des discours sur l’importance des relations authentiques. Toutefois, peut-on se permettre d’être authentique avec tout le monde? Avec qui l’être et avec qui ne pas l’être? Comment passer d’un mode à l’autre? Ce sont des questions que je me suis posées durant une grande partie de ma carrière. Ce sont aussi des questions qui reviennent dans mes échanges avec mes clients dans le cadre de ma pratique privée. Pour cette raison, le livre Humble Leadership s’est avéré une référence pour moi. Je m’en sers continuellement pour analyser les relations et comment me positionner. Le modèle propose 4 niveaux de relation. -1 = Domination, rapport de force, coercition +1 = Transactionnel, distance émotionnelle, c’est axé sur la tâche +2 = Partenariat, on considère l’autre dans son entièreté +3 = Affectif, relation basée sur l’émotion (amitié, amour, famille) Ce qui est génial est que nous pouvons gérer nos attentes en conséquence avec les autres. Cela permet d’éviter d’être déçu. Il y a plusieurs applications à faire de ce modèle. Par exemple, le livre parle de comment dans une organisation, nous pouvons amener une culture de +1 à une culture de +2. Avec cette grille de lecture, nous disposons d’un véritable rayon X pour comprendre le monde autour de nous. Ordre du jour 0m23: Introduction 10m24: Présentation du livre 12m28: Le modèle du Humble Leadership 36m45: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Il est parfois mal vu de vouloir exceller. Ça peut avoir l’air prétentieux de vouloir se distinguer de la mêlée. Ça peut avoir l’air périlleux, car certains se brûlent en souhaitant atteindre des sommets. Mais pourquoi vouloir exceller? C’est probablement la meilleure stratégie pour exercer le métier d’être soi-même. En devenant une référence dans son secteur d’activité, il y a plusieurs occasions qui s’offrent à nous et surtout la possibilité de le faire pleinement à notre manière. De plus, il y a un plaisir réel à exceller. Pour le comprendre, il suffit de voir un musicien ou un sportif à l’œuvre. Toutefois, l’excellence n’arrive jamais par accident. C’est un choix et c’est un choix qui exige de la discipline et de la planification. D’ailleurs, le balado s’appelle Les Ambitieux, car aider des professionnels à atteindre l’excellence, c’est une des missions que je m’étais donnée au départ dans ce projet. Pour appuyer cette réflexion, j’ai choisi le livre Peak qui permet de fournir un bon cadre d’analyse. Que font exactement ceux qui deviennent excellents? Pourquoi certains n’y arrivent pas. La clé tourne en grande partie autour de la pratique délibérée. Il ne suffit pas de s’entraîner. Il faut s’entraîner avec une méthode spécifique et porter une attention aux moindres détails. Dans cet épisode, je propose aussi mes propres outils de développement qui s’inspirent des propos du livre Peak. Ordre du jour 0m23: Introduction 24m46: Présentation du livre 27m05: Les mythes autour de l'excellence 36m28: Comment n'importe qui peut devenir excellent 42m45: Les représentations mentales 53m16: Autres conditions gagnantes pour l'excellence 1h04m26: Mon outil inspiré de Peak 1h27m46: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

L’être humain a besoin de croire qu’il est juste et mérite d’être aimé. Dans sa façon de se raconter sa propre histoire, il fait de lui un héros. Ça lui permet de se sentir en contrôle sur son existence et de préserver son ego.   Il a recours à des mécanismes qui le protègent, le protègent de la complexité du monde dans lequel il vit.   Toutefois, en se voulant libre, il en vient à d’emprisonner lui-même. Ses biais représentent de puissants pièges mentaux.   Dans cet épisode, j’aborde 5 pièges mentaux avec une question clé à se poser et une habitude clé à développer. C’est une invitation à un exercice d’introspection.   Le contenu provient du livre Unlocking leadership mind traps de Jennifer Garvey Berger.   J’ai aussi l’occasion de m’entretenir avec Julie Lajoie, une consultante d’expérience venant de démarrer une nouvelle pratique sous le nom des outilleurs. Ordre du jour 0m23: Introduction 6m25: Présentation du livre 12m05: Les 5 pièges mentaux et comment en sortir 42m30: Julie Lajoie donne un exemple concret en entreprise lié aux biais 48m35: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

En orientation, je rencontre des clients qui cherchent des solutions afin de pouvoir s’épanouir dans leur travail. Cet objectif dépend de plusieurs facteurs internes avec lesquels nous pouvons composer (intérêts, compétences, stratégies de carrière). Toutefois, cet objectif dépend aussi de facteurs externes (situation économique, environnement politique). Personne ne vit sur une île isolée du reste du monde. Dans cet épisode, je mets en place une rencontre entre la dynamique liée à l’individu et celle liée du monde du travail. Pour se faire, j’aborde le livre Travailler moins ne suffit pas de Julia Posca. J’échange aussi avec l’auteure du livre et Josée Landry, la présidente actuelle de l’Ordre des conseillers et conseillères d’orientation du Québec. Josée est à l’origine de cet épisode. C’est elle qui a choisi le livre et l’angle de cet épisode. C’est elle aussi qui mène une entrevue de Julia vers la fin de l’épisode. Cet épisode est ma façon de dire merci à mon Ordre professionnel qui m’a remis le prix de l’orientation 2023 pour le balado Les Ambitieux. Ordre du jour 0m23: Introduction 18m23: Présentation du livre 24m49: Les avantages apparents de travailler moins 29m25: Les problématiques liés au marché du travail 42m21: Les solutions pour mieux y remédier 52m38: Josée Landry, présidente de l'OCCOQ échange avec Julia Posca, auteure du livre 1h17m05: Réflexions personnelles Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Afin de mieux composer avec nos souffrances du quotidien, nous apprenons à nous couper de nos sensations. Toutefois, en nous coupant de la douleur, nous nous coupons aussi du réel. L’impact est une impression de vide, de passer à côté de sa vie. Nous venons peu à peu à devenir un étranger envers nous-mêmes. Pourquoi je n’aime pas cette personne? Pourquoi je me sens obsédé par cette pensée? Avec la gestalt thérapie, nous avons la possibilité de découvrir ce qu’il y a de plus intime en nous et d’y apporter de véritables transformations. Pour cet épisode, j’ai invité Benoit Fournier professeur de psychologie et musicien du groupe Or et Grenat (un vrai profil Multi!) Avec Benoit, je m’adonne à un exercice pratique de gestalt thérapie! Ordre du jour 0m23: Introduction 24m16: Présentation du livre 27m29: Principes de la gestalt 36m05: Les gestalts inachevées 57m21: Les outils de la gestalt 1h03m39: Benoit me propose un exercice lié à la gestalt 1h09m42: Réflexions personnelles 1h24m42: Réflexions personnelles effacées de l'épisode 161  Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Travailler dans une organisation implique nécessairement devoir composer avec des relations humaines et tenter de jouer un rôle d’influence. C’est inévitable. Certains voient les composantes politiques comme une atrocité qui nuit au climat et à l’efficacité. D’autres se disent avec un esprit plus machiavélique que c’est la loi du plus fort et qu’il suffit de savoir tirer son épingle du jeu. Par le livre Political Savvy, nous apprenons qu’il est possible de considérer le sens politique de manière positive et éthique. C’est la meilleure voie pour éviter l’épuisement et parvenir à nos objectifs sans compromettre nos valeurs. En coaching, j’ai souvent à aborder la compétence politique. Ce livre s’avère utile par sa vision et par ses nombreux outils pratiques. Nous en ressortons avec des grilles de lecture et des tactiques adaptées à chaque situation. Un des grands constats est qu’il n’y a aucun comportement universel jugé adéquat en tout temps. Il s’avère toujours judicieux de d’abord mieux comprendre son environnement, sa culture, les différents acteurs qui influencent les décisions et les enjeux du moment. Hier, ce qui semblait vrai ne l’est pas forcément aujourd’hui. Pour explorer ce thème, mon invité est Pierre Gauthier de la firme Gauthier-Murtada. Pierre est un psychologue d’affaires et un consultant de plus de 40 ans d’expérience. Pour ma part, je connais Pierre depuis 2006, ce qui m’a permis de le voir à l’œuvre et d’en apprendre grandement sur le travail que je mène auprès des organisations. Ordre du jour 0m23: Introduction 15m16: Présentation du livre 21m28: La vision du sens politique 34m15: Outil politique #1: La carte politique OPMT (Organization Politic Mapping Technic) 40m53: Outil politique #2: Les coalitions 49m18: Outil politique #3: Les décisions d'équipe / les communications 58m59: Outil politique #4: Matrice sur les façons d'agir 1h04m05: Composer avec les machiavéliques 1h08m05: Pierre Gauthier nous entretient au sujet du sens politique 1h15m53: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode